Les Universités populaires dites alternatives et indépendantes connaissent un essor important en France depuis 2002. Elles se distinguent d’autres Universités populaires, plus anciennes, en affichant et assumant une dimension critique voire politique de leurs actions. Elles invoquent la possibilité de transmettre ou de produire des savoirs critiques qui suscitent les engagements a priori pour toutes et tous, ou tout au moins, pour un public plus élargi que celui des bancs universitaires.
Qu’en est-il 10 ans après de ces visées revendiquées ? Qu’entend-on par « savoir critique » ? Son appropriation suffit-il à provoquer de la puissance d’agir ? Quels sont les continuités et les déplacements entre les mouvements historiques d’éducation populaire et ces « nouvelles » Universités populaires ?
Cette conférence propose des hypothèses aux questionnements soulevés en s’inspirant de certaines mobilisations que l’éducation populaire refuse de regarder.
Une place importante sera donnée au débat.