Bien avant Hippocrate, s’est posée la question de l’encadrement des pratiques médicales. Le droit, la déontologie, la morale et l’éthique ont apporté leurs logiques respectives.
La découverte des expérimentations médicales menées dans les camps, les hôpitaux et les universités par les médecins nazis a fait prendre conscience d’un changement radical de la pensée médicale. La médecine est de moins en moins celle du colloque singulier hippocratique ou de la médecine anatomo-clinique de Bichat et Laënnec. La médecine est désormais expérimentale. Elle impose la domination d’une conception biologique de l’être humain, avant tout objet de connaissance. Nous sommes les sujets, acteurs, bénéficiaires et assujettis, de ces nouveaux biopouvoirs !
{{ {Séance du 3 mars : Bioéthique et pluralisme des courants philosophiques et spirituels en contexte laïque} }}
En France, l’état est laïc, la société pluraliste !
Comment prendre en compte les demandes de chacun et l’expérience des traditions philosophiques et spirituelles pour “construire ensemble” un nouveau “vivre ensemble” ?
Le champ de la bioéthique peut être le lieu d’élaboration d’un nouveau type de sagesse.
Les séances sur l’éthique et la médecine seront animées par l’espace bioéthique aquitain :
Pierre Barbet, avocat honoraire, DU d’éthique médicale Bordeaux
Winston Brugmans, philosophe et sociologue
Dr Joël Ceccaldi, hématologue, Master de philosophie Marne La Vallée
Dr Jacques Faucher, médecin, prêtre catholique, docteur en médecine (Bordeaux), théologie (ICP), anthropologie et histoire des religions (Sorbonne Paris IV)
ainsi que d’autres membres associés à préciser…