Dans le cadre de la Chaire Ecologie(s) Critique(s), une intervention de Baptiste Hautdidier.
Sylvothérapie, Temps des forêts, Vie secrète des arbres… le public français semble se (re)découvrir une passion pour les bois, sous l’œil inquiet des professionnels du secteur qui constatent l’incompréhension grandissante autour de leurs pratiques, face aux effets attendus du dérèglement climatique et de l’intensification des récoltes. En 2018, il apparaît donc clairement que les espaces forestiers sont le support de luttes sociales, dans la mesure où s’expriment à travers eux des formes de dissidences, de marginalisations, d’invisibilisations, de revendications et d’attentes potentiellement contradictoires. Mais ces processus sont-ils inédits ? Que disent-ils de nos rapports à la nature, à la propriété et à l’espace ? Et vers quoi nous emmènent-ils ? L’exposé s’appuiera tout particulièrement sur le commentaire de deux ouvrages : la traduction récente de “La guerre des forêts” d’EP Thompson, l’essai engagé “Être forêts”, de JB Vidalou.