Défense, renouvellement et illustration d’une sociologie de la domination : la reproduction de la domination masculine en politique
Clément Arambourou propose un cadre d’analyse bourdieusien de la domination masculine afin d’intégrer les critiques – notamment émises par des sociologues féministes – du travail de Pierre Bourdieu dans une théorie du monde social permettant la mise en relation d’un ensemble de faits sociaux a priori séparés. Appliqué à l’étude de la production des masculinités sur la scène politique française, ce cadre permet de montrer tout l’intérêt et tout le dynamisme d’une approche de la domination particulièrement utile pour rendre compte de la complexité et du dynamisme du monde social.
De la cour de récréation aux espaces publics, la construction des territoires masculins et des identités viriles
Comment une majorité de garçons est « éduquée » à l’hégémonie masculine ? Quels sont les enjeux de la construction d’un groupe social masculin dans les rapports sociaux de sexe ? Dans quelle mesure les stéréotypes sexués sont le terreau des inégalités f/h, des violences sexistes et des violences intra masculines ? A travers l’observation de la mixité à l’école, de l’analyse des discours sur la performance dans le sport, de la tranquillité publique et du décrochage scolaire des garçons dans les politiques « jeunesse », Edith Maruéjouls se propose d’ouvrir le débat et de susciter l’échange sur la question de la construction de la domination masculine et la possibilité (pour les garçons) d’être « hors norme » de genre.