Bien avant Hippocrate, s’est posée la question de l’encadrement des pratiques médicales. Le droit, la déontologie, la morale et l’éthique ont apporté leurs logiques respectives.
La découverte des expérimentations médicales menées dans les camps, les hôpitaux et les universités par les médecins nazis a fait prendre conscience d’un changement radical de la pensée médicale. La médecine est de moins en moins celle du colloque singulier hippocratique ou de la médecine anatomo-clinique de Bichat et Laënnec. La médecine est désormais expérimentale. Elle impose la domination d’une conception biologique de l’être humain, avant tout objet de connaissance. Nous sommes les sujets, acteurs, bénéficiaires et assujettis, de ces nouveaux biopouvoirs !
{{ {Séance du 4 février : Dignité de la personne humaine en bioéthique } }}
Le mot Dignité a été introduit dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, suite à la prise de conscience des dérives de la médecine, et des insuffisances du droit.
D’autres questions ont surgi. Le fœtus est-il déjà une personne ? L’humain pauci-relationnel est-il encore une personne? Le gorille est-il une personne ? Quid de la personne dans le transhumanisme ?
Les séances sur l’éthique et la médecine seront animées par l’espace bioéthique aquitain :
Pierre Barbet, avocat honoraire, DU d’éthique médicale Bordeaux
Winston Brugmans, philosophe et sociologue
Dr Joël Ceccaldi, hématologue, Master de philosophie Marne La Vallée
Dr Jacques Faucher, médecin, prêtre catholique, docteur en médecine (Bordeaux), théologie (ICP), anthropologie et histoire des religions (Sorbonne Paris IV)
ainsi que d’autres membres associés à préciser…