Une conférence de Cynthia Brésolin
Entre expérience et puissance de l’art d’un côté et anesthésie sociétale l’autre, cette conférence trace le parcours d’une jeune docteure en esthétique – ou philosophie de l’art.
Entre détournement, répression, récupération, enrayement du pouvoir subversif politique de l’expérience esthétique et neutralisation de l’art, on y parle de différentes formes de censures dont la société de contrôle est un modèle de conditionnement. On y raconte l’histoire donc d’anesthésie identitaire et singulière, de celle des sens, à coup de lissage universitaire, du comment bien penser, de la critique du « bon » goût, d’institutions aux sièges éjectables, d’insensibilisation chimique pour mieux entrer dans le moule.
Là où, l’expérience esthétique individuelle et subjective est sauvage et empirique, peut être sournoise et insidieuse, impétueuse et dérangeante, s’insérer partout ou n’importe comment, bousculer les codes,créer de l’inconnu.
Et que se passe-t-il lorsque cette expérience advient par « accident » ? Hors de ce contrôle social ?
Et si l’expérience esthétique était une arme figure de liberté, de réveil, de réappropriation ?
inca-sable, comme un super marteau symbolique qui fêlerait les remparts des classes sociales, et interculturelles ?
Et si comme dirait Deleuze « l’art sert à libérer la vie que l’homme a lui-même emprisonnée » ?
Plus d’infos http://cynthibrez.wixsite.com/cynthiabresolin/blank-jadwg
Dans le cadre du festival Comme un Grondement: grondement.fr