« Le coup de poing n’est pas parti… »
Ou le paradoxe de la légitimité de la violence dans les luttes
“L’usage de la violence dans les luttes sociales est légitime, face à la violence sociale, économique que nous subissons imposées par la violence, physique et politique, exercée par les pouvoirs. Dans mes engagements politiques, j’ai revendiqué la violence comme moyen de lutte légitime et indispensable et pourtant j’ai été incapable de donner le coup de poing lorsque j’étais en position et encouragé à le faire…
Ce paradoxe m’accompagne dans mes prises de position, pour mes propres actions, mais surtout dans le soutien de celles et ceux qui posent des actes violents dans leurs combats.
Je souhaite partager ici mes interrogations et mes recherches autour de mes implications dans les mouvements de lutte.
La violence est alors perçue à la fois comme une nécessité et comme un piège.
Au fil de mes engagements dans les associations, dans l’éducation populaire, aussi bien professionnels que bénévoles, j’ai continué à chercher d’autres formes de réponses pour sortir de ce piège.”