Cinq ans après les soulèvements à l’origine de ce qu’on appelle « le printemps arabe », le monde arabe vit sous les effets de DAECH au proche Orient et en Libye, du coup d’Etat de Sissi en Egypte, des difficultés de la transition démocratique en Tunisie, etc. Il est important de faire le point sur les processus enclenchés par ces soulèvements pour :
– comprendre leurs causes et leurs ressorts, les revendications et les aspirations qui les ont portés,
– dresser le bilan de la transition en termes d’acquis, de carences, voire de dérives et de menaces du point de vue de ses enjeux démocratiques et des aspirations économiques et sociales à l’origine de la « révolution de la dignité et de la liberté », en Tunisie, en Egypte, mais aussi en Libye, en Syrie et ailleurs,
– nous demander si l’on peut encore parler de « printemps arabe ».
C’est l’objet de la conférence qui sera donnée par Chérif Ferjani, Professeur de science politique à l’Université Lyon2, auteurs de travaux sur les rapports entre le politique et le religieux dans les mondes de l’islam dont Le politique et le religieux dans le champ islamique, Fayard, 2005, Islamisme, laïcité et droits humains, Amal-éditionsTunisie 2012- l’Harmattan, 1992, Démocratisation et religion en Méditerranée, Riveneuves, 2016.