Cette troisième séance abordera alors comment la crise du profit ouverte au tournant des années 1970 a ouvert la voie à la victoire intellectuelle du néo-libéralisme et à la revanche du rentier, caractérisée par la généralisation des politiques d’austérité et la croissance des inégalités. Le salaire est désormais surtout vu comme un coût et le salaire socialisé comme une charge (pour le capital) et les classes moyennes sont laminées. La mondialisation commerciale et la globalisation financière permettent aux pays avancés mais en crise d’exploiter le travail des pays émergents, pays à bas salaires à la croissance propulsée par les délocalisations.