Arpentage de “Une théorie féministe de la violence” – F. Vergès

Évènement passé
27/10/2021 à 18:00 Local UPB – 14 rue des Douves Arpentage
☎️ INSCRIPTION à animation.upb@gmail.com
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📚 LECTURE COLLECTIVE ET DISCUSSIONS AUTOUR D’UN OUVRAGE, également appelé “arpentage”
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🕶️ Le mercredi 27 octobre, nous (re)lirons et échangerons sur l’ouvrage “Une théorie féministe de la violence – Pour une politique antiraciste de la violence” de Françoise Vergès

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📙👁 Le livre :
“Le langage officiel à propos de l’égalité hommes-femmes est un répertoire de violences : harcèlement, viol, maltraitance, féminicide.
Ces mots désignent une cruelle réalité. Mais n’en dissimulent-ils pas une autre, celle des violences commises avec la complicité de l’État ? Dans cet ouvrage, Françoise Vergès dénonce le tournant sécuritaire de la lutte contre le sexisme. En se focalisant sur des « hommes violents », on omet d’interroger les sources de cette violence. Pour l’autrice, cela ne fait aucun doute : le capitalisme racial, les populismes ultra-conservateurs, l’écrasement du Sud par les guerres et les pillages impérialistes, les millions d’exilé•es, l’escalade carcérale, mettent les masculinités au service d’une politique de mort. Contre l’air du temps, Françoise Vergès nous enjoint de refuser l’obsession punitive de l’État, au profit d’une justice réparatrice.”
Extrait des éditions La Fabrique, édition du 6 novembre 2020
« Puisant dans les sources de la violence, l’essai prend le contre-pied du féminisme carcéral et propose une autre forme de protection. » Fanny Marlier, Les Inrockuptibles, 9 novembre 2020
« Françoise Vergès déploie une réflexion étourdissante sur la banalisation des agressions. Violences sexistes, sexuelles, raciales. Plus qu’une réalité : un système. » Clément Arbrun, Terrafemina, 19 novembre 2020
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💬 Mais c’est quoi au fait un arpentage ?
Il s’agit d’une technique de lecture collective et subjective d’un ouvrage qu’on aurait du mal à lire seul-es. Un ouvrage est déchiré en autant de partie que de lecteurices. Chaque personne présente lit un extrait et en fait par la suite une restitution subjective. Cela permet de désacraliser le savoir et de s’approprier des écrits parfois techniques et peu accessibles tout en les liant avec un vécu, des expériences