Initialement paru dans les années 60 et jamais réédité depuis, ce livre a été écrit par 8 adolescents italiens issus d’une petite école de montagne, l’école de Barbiana.
Portée par un prêtre ouvrier, cette école récupérait uniquement les enfants de paysans et d’ouvriers des environs renvoyés de l’école officielle avant qu’ils ne finissent directement aux champs ou à l’usine. Il critique cette école “faite à la mesure des riches, ceux qui ont la culture à la maison et qui ne viennent ici que pour récolter des diplômes”.
Cette conférence permettra de réfléchir autour de l’incapacité de l’école à casser la reproduction sociale voire de son rôle de justification des inégalités. Entre l’école italienne des années 50 et l’école publique française d’aujourd’hui, qu’est ce qui a changé et comment faire pour que l’école ne reproduise pas les destins sociaux ?
Enseignante en lycée et chargée de cours en histoire et sociologie de l’éducation à l’Université de Paris, Laurence De Cock est notamment l’autrice d’École (Anamosa, 2019), Dans la classe de l’homme blanc. L’enseignement du fait colonial des années 1980 à nos jours (PUL, 2018) et de Sur l’enseignement de l’histoire. Débats, programmes et pratiques de la fin du XIXe siècle à nos jours (Libertalia, 2018).
16H : lecture collective du livre Lettre à une enseignante.
19H : conférence.
19H : conférence.