Jour du Grondement

Évènement passé
06/10/2018 à 10:00 La Halle des Douves Festival Comme un Grondement

Programmation détaillée au fur et à mesure

A cette programmation s’ajoute de nombreux stands et des surprises musicales et politiques.

Tout au long de la journée, venez assister à une expo de l’oeil de Ken

Table d’information et stands:

  • Union Juive Française pour la Paix / Palestine 33
  • Droit au logement
  • Atelier des coopératives d’habitants
  • Université Populaire de Bordeaux
  • Espace Info Economie Eau, Asso CESEAU
  • Habitat Participatif Nouvelle Aquitaine
    … et bien d’autres encore! Vous peut-être?

Avec la participation musicale de Yakachanter et  du Cri du Peuple.

 

Toute la journée

Exposition de la Ligue des Droits de l’Homme sur le mal-Logement  (Salle Saint-Michel)

 

Lancement à 10h

10h-12h : Atelier d’écriture “ Habiter, c’est demeurer,  partageons notre rêve d’habiter ”, animé par l’association La Question de l’Autre (Salle Saint-Michel)

Creuser un imaginaire aux abords du réel à propos de la maison.
Un atelier d’écriture tournant est un atelier mouvant, instable. Vous pouvez venir, passer deux heures, juste un moment, revenir. Débuter  ensuite, pourquoi pas , une correspondance prochaine entre ceux qui veulent creuser un peu plus le rêve d’habiter.

10h-12h30 : Arpentage : “ Une occupation civile la politique de l’architecture israélienne ”, animé par les Voix Décoloniales (Salle Santé Navale)

Descritptif du livre qui sera arpenté collectivement
Une occupation civile :
la politique de l’architecture israélienne est une collection de documents établis par des architectes israéliens, chercheurs et auteurs qui examinent le rôle de l’architecture israélienne dans le conflit du Moyen Orient. Au travers d’une série d’écrits, cartes et photographies, Une occupation civile démontre comment au cours du siècle dernier, l’architecture et l’urbanisme se sont transformés d’une activité professionnelle banale vers un outil tactique et une arme stratégique. Dès le début du XXe siècle, le mouvement sioniste s’est assimilé à la construction d’une terre d’accueil pour les Juifs sur le sol d’Israël. À partir de l’implantation offensive des Towers, et des villages de Stockade dans les années 30, à travers la planification totale du territoire d’Israël, juste après son indépendance, avec la colonisation des territoires occupés à partir de 1967 et jusqu’à présent. L’architecture israélienne a été un moyen employé pour concrétiser le projet sioniste, autant qu’elle en a affiché les buts utopiques . Le débat politique et professionnel qui a suivi l’interdiction à la vente de la première édition du livre par son éditeur d’origine, l’Association israélienne des architectes unis, a fait la preuve que l’architecture n’est en rien innocente. Si Israël est perçue comme un des laboratoires des plus radicaux de notre temps, les sujets initiés par ce livre doivent être considérés dans une plus large mesure : les politiques de l’architecture israélienne sont les politiques de toute architecture.

10h-12h : Atelier “ Les inégalités scolaires : ville/campagne ”, animé le GFEN (Salle Saint-Jean)

Les inégalités scolaires commencent très tôt, trop tôt. Elles tiennent aux représentations des enfants qui échappent souvent aux adultes, mais aussi aux représentations des adultes sur l’école, qui sont différentes en milieu urbain et en milieu rural et portent chacune leur part de fatalités. Les connaître permet d’agir avant que les choses s’aggravent. Un atelier avant la lecture à l’école sur les lectures de l’école.

Grondement à 11h

11h-12h : Présentation/débat “ Vivre ensemble pour vieillir mieux et autrement ”, animé par la coopérative d’habitants Boboyaka la catagne (Salle Saint-Croix)

Au sexisme, racisme, se noue l’âgisme et donc l’exclusion.
Dans âgisme entendez les clichés qui oscillent entre le fléau démographique que représente le vieillissement de la population , le problème économique qu’il pose , et la perte du désir qu’il apporte, l’idée de déclin , de fragilité …
Nous sommes pris dans ce discours et la personne vieillissante qui le reprend à son compte devient effectivement plus fragile, tend à s’isoler, se désengage, confirmant par là le dit discours. Nous voulons changer le regard sur le vieillissement. Les personnes âgées doivent rester partie prenante de l’organisation de leurs modes de vie et non une charge pour les enfants. Pour cela nous allons créer un lieu de vie alliant des appartements personnels et des espaces collectifs, permettant à chacun de vivre jusqu’à sa mort dans un environnement favorable au maintien de son autonomie. Autonomie non seulement physique mais aussi sociale, économique et citoyenne. Ces lieux de vie tiendront compte de l’évolution des fragilités liées à la vieillesse, tout en restant ouvert au monde. Ces lieux de vie seront basés sur le principe de l’autogestion : un habitant = une voix. C’est pourquoi nous avons choisi la coopérative d’habitants comme structure juridique.
Jusqu’au bout, nous voulons rester curieux

11h-12h : Projection/débat “ Je crois pas non ”, animé par Foyer Jeunes Travailleurs (Salle des Remparts)

Les habitats Jeunes de Gironde vous présentent un court-métrage réalisé par les jeunes “Je crois pas non”. Il parle du désir d’habiter, et montre les différentes étapes de l’arrivée d’un jeune dans un habitat jeune entre attentes et réalités. Les animateurs présents vous proposeront ensuite d’animer un temps d’échanges et de présenter plus précisément les habitats jeunes, le réseau régional et national. Vous pourrez aussi les retrouver au stand des Habitats Jeunes présent sur la journée.
“Créée en 1955, l’Union Nationale pour l’HAbitat des Jeunes accompagne les jeunes dans leur processus de socialisation, leur insertion consciente et critique dans la société. Mouvement d’éducation populaire, porteuse d’un projet de transformation sociale, l’UNHAJ cherche à offrir aux jeunes en situation de mobilité, physique, intellectuelle et personnelle, des éléments de stabilité leur permettant d’être mieux armés pour construire leur parcours de vie.”

REPAS ENTRE 12h ET 13H30 ET  CHORALE DU CRI DU PEUPLE

Ca gronde à 13h30

13h30-16h : Jeu “ Vivre la Palestine ”, animé par Palestine33, [en partenariat avec la Carré-Colonnes, et la programmation du spectacle H2-Hebron]

Venez découvrir le jeu Vivre la Palestine ! Vous allez être ce pêcheur de Gaza, ce déplacé, ce producteur d’olives…ce Palestinien dans le souci de nourrir sa famille, de se loger, de se rendre à tel ou tel endroit, mais bien souvent en but aux tracasseries administratives, aux vexations, aux intimidations des occupants israéliens. Chaque joueur reçoit une fiche d’identité et, à partir de celle -ci et des contraintes de la situation, il va essayer de s’en sortir. Découragement, révolte, débrouillardise, stratégies de non coopération ou d’alliance, mensonge…On se prend au jeu et c’est bien le but !
Vivre la Palestine est à la fois un jeu de plateau, un jeu de stratégie et un jeu de rôle. Il a été créé par la Plateforme des ONG pour la Palestine. Très bien pensé, basé sur des informations incontestables, il vous entraîne dans un dédale d’obstacles et de défis à relever.
Venez le découvrir lors du festival Comme Un Grondement

Invitez des amis ! Il n’est pas nécessaire de bien connaître la situation en Palestine et en Israël. Seule condition : avoir un niveau scolaire de 1° / terminale.(ce qui ne veut pas dire avoir des diplômes!). De grands enfants peuvent jouer mais en binôme avec un adulte.

Précision : il est indispensable de participer à l’intégralité du jeu. Impossible de prendre le train en marche !
Merci également de vous inscrire, cela nous facilitera l’organisation.
Pour tout renseignement et inscription : universitepopulairebordeaux@gmail.com

 

Ca continue de gronder à 14h

14h-15h : Projection/débat “ Leti & Elis. Deux visages d’une journée dans la Vallée de Mexico ”, animé par l’Atelier des coopératives d’Habitant ou par Habitat en Mouvement.  (Salle des Remparts)

– Durée: 29min. Espagnol sous-titré français
– Réalisation et production autogérée: Pierre Arnold, Rosalía Camacho & Lisette Soto, 2018.

Durant 24 heures, nous accompagnons deux femmes qui habitent dans la Vallée de Mexico, et présentent deux visages très contrastés de la vie urbaine. Toutes les deux travaillent à Coyoacán, dans le Sud de la Ville de Mexico. Elis loue et partage un appartement situé à cinq minutes à vélo de son bureau, alors que Leti, comme des milliers de mexicain.e.s, passe six heures par jour en métro et bus pour se déplacer depuis et jusqu’à son “logement d’intérêt social” qu’elle est en train de rembourser dans la commune de Zumpango, dans l’Etat de Mexico.
L’objectif du documentaire est de réfléchir à travers cette prise de recul sur l’impact de la politique de logement et de l’incitation à l’accession à la propriété sur les modes de vie. Il invite ainsi à discuter des alternatives, parmi lesquelles l’habitat participatf, les coopératives de logement, et autres modes d’habiter choisis et co-construits par ses habitant.e.s.

14h-16h : Atelier “ Dessine-moi une ville ”, animé par le GFEN (Café)

Cela commence facile par du dessin. Puis ça se confronte, ça s’explique, ça s’étonne. Et ça reprend. Peu à peu la ville est interrogée. Puis la vie qu’on y mène, ou la survie qu’on y traîne. Nouveau débat sur qui en est responsable et qui peut y changer quelque chose. Du dessin à la politique et à ses dessins. Tous capables de reprendre la ville en main.

14h-15h AirBnb et la disparition des logements (Salle Sainte-Croix)

«Airbnb, le géant du tourisme qui fait disparaitre des milliers de logements sous nos yeux. Comment Airbnb impacte nos vies ? Quel est son rôle dans la crise du logement de Bordeaux ? Comment réagir ? » . Juliette Wettstein viendra vous présenter le résultat de ses études sur l’impact de AirBNB à Bordeaux.

Ca gronde encore à 15h

15h-17h : Projection/débat “ La cité des Castors ”, documentaire de Fabrice Marache en Présence du réalisateur  (Salle des Remparts)

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, 5 millions de logements manquent en France. Des familles sans toit et sans capital décident ensemble de prendre en main la construction de leur cité. A mesure que les vieux ouvriers se souviennent de leur épopée, se pose la question de l’héritage qu’ils laissent aujourd’hui.

Suivi d’une discussion : A la suite des Castors, quel habitat participatif aujourd’hui?

15h-16h : Atelier “ Jusqu’où je mets en commun ”, animé par Habitat Participatif Nouvelle Aquitaine (HAPANA) (Salle Saint-Jean)

En habitat participatif, la mutualisation d’espaces, de matériels et de savoirs est au cœur du projet des habitants. Pour savoir ce qui sera mis en commun, il est nécessaire de se questionner sur ses usages personnels, de connaître ceux de nos futurs voisins, d’identifier ce qui pour chacun est de l’ordre de l’intime ou du collectif. L’objectif étant d’atteindre un bien-être personnel et collectif dans cette façon de “Vivre ensemble chacun chez soi”. L’association HAPANA proposera une animation mouvante, qui permettra de se tester et d’échanger sur la diversité de nos usages dans notre habitat, de nos envies et de notre perception de l’intimité.

15h-16h: Handicap et logement, “Inclusion” ou “Exclusion ? , par Fabienne Jouvet(Salle Sainte-Croix)

Au quotidien le handicap, est un frein à tout…. en matière de logement, d’accessibilité, plus encore.
Il y a beaucoup de personne en situation de handicap, qui pourraient être autonomes, et indépendantes, pour peu que leur logement soit adapté à leur handicap.
Il y a pas “des Handicapés” mais des personnes, des citoyens, en situation de handicap; mais il y a bien des “handicaps”… et les solutions d’adaptabilités, doivent être confiées à un ergothérapeute, qui; après étude, et écoute des souhaits de la personne concernée, fera le descriptifs des aménagements à prévoir.
Par contre, rendre accessible, 100% des logements, (des couloirs larges, des ascenseurs, des porte d’entrée permettant le passage d’un fauteuil ) permettrait une vie sociale “normale”.
Rendre accessibles l’ensemble des structures urbaines, les lieux de vie, de détente, d’apprentissage, les commerces; serait l’assurance d’une vie semblable à celle des valides, avec juste, un petit peu plus de contrainte.

Ca gronde toujours à 16h

16h-18h : Conférence Participative “ Habiter la ville : exploiter le mythe Saint-Mich» ”, animé par Cécile Quillien, engagé sur sur l’étude du développement urbain, et Elodie Canitrot, animatrice de l’UPB Salle des Etoiles

Comment investi-t-on la ville ? Vivre, fréquenter, travailler, penser Saint Michel, entretenir un mythe ? Appropriation de l’espace et création de nouvelles ambiances urbaines : enjeux des politiques de la ville. Lorsque habiter devient politique.

 

16h-17h : Conférence/débat “ Confiscation de la propriété comme arme d’occupation ”, animé par l’Union Juive Française pour la Paix  (Salle Santé Navale)

 

Grondons grondons à 17h

17h-18h : Projection/débat “ A la Ruche ”, en présence d’un membre du collectif de la réalisation  (Salle des Remparts)

La Ruche est un squat ouvert en Aout 2017 à Bordeaux. Ce bâtiment vide a été réquisitionné par 5 jeunes français afin d’accueillir des mineurs isolés non accompagnés (M.N.A.) et les accompagner au quotidien. Face aux carences des pouvoirs publics sur l’accueil des réfugiés, les gens s’organisent. Ce film est une entrée dans la Ruche, cette initiative concrète et radicale.

17h-18h : Atelier “Bordeaux Euratlantique – Comment le capitalisme change votre ville”, animé par collectif d’étudiants Metropolis (Salle Saint-Michel)

 

Depuis quelques années de nouveaux quartiers d’affaires ont émergés dans les métropoles et changent radicalement la manière de vivre dans la ville. Ces projets qui sont Euro Méditerranée à Marseille , Euralille , ou encore Euratlantique à Bordeaux partagent bien plus qu’un nom : des caractéristiques et des valeurs communes. Dans un contexte de concurrence métropolitaine à l’échelle mondiale et surtout européenne, ces quartiers sont devenu l’emblème de la ville néolibérale, compétitive et attractive.
Entre retour de l’état dans la politique locale, partenariats avec le privé et production de logements et d’espaces publics, il est difficile de savoir si oui ou non ces aménagements sont bénéfiques pour la ville et surtout pour ses habitants.
Durant cet atelier nous vous invitons à venir questionner la présence d’Euratlantique à Bordeaux, la légimité des grands projets urbains et leurs conséquences sur les citadins pour répondre à cette question : finalement, qui fabrique la ville et surtout pour qui ?

17h – 18h : Théâtre d’impro autour du Logement- Habitat-Urbanisme, par la compagnie PArlons-peu

Grondement final à 19h

19h-20h30 : Conférence Gesticulée “Je sais plus où j’habite, ou comment j’ai décidé de ne pas être propriétaire ” par Julien Augé

« Alors que l’autre disait qu’à 50 ans si on n’a pas de Rolex on a raté sa vie, je voyais qu’à bientôt 30 ans j’avais toujours pas réussi à acheter de maison. Heureusement il me restait le Monopoly … » Dans cette conférence gesticulée, Julian Augé examine avec humour une conviction collective solide, celle de « la France de propriétaires » voulue par le candidat Sarkozy en 2007. Pourquoi cherche-t-on absolument à nous faire acheter nos logements ? Et à quel(s) prix ? Propriété privée, crédits subprimes, démocratie locative, mais aussi apprentissage du syndicalisme et du droit au logement … tout est décortiqué à travers un one man show politique aussi drôle que critique.

20h30 Concert Valjean ça gronde sévère