L’attachement social – Arpentage

Évènement passé
27/01/2024 à 09:30 Arpentage

Rendez-vous samedi 27 janvier à 9h30, à la bibliothèque de Mériadeck (85 cours du Maréchal Juin, 33000 Bordeaux) ! Inscrivez-vous auprès de la bibliothèque : 05 56 10 30 00
On arpentera le livre de Serge Paugam : “L’attachement social”, dans le cadre du cycle Parlons sciences, parlons histoire.
https://bibliotheque.bordeaux.fr/agenda/parlons-sciences-parlons-histoire

L’auteur sera en conférence le 5 mars à 19h dans la même bibliothèque pour présenter son livre et son travail.

Sapristi, mais c’est quoi un arpentage ?!
Il s’agit d’une technique de lecture collective et subjective d’un ouvrage scientifique qu’on aurait du mal à lire seuls. Un ouvrage est déchiré en autant de partie que de lecteurs. Chaque personne présente lit un extrait et en fait par la suite une restitution subjective. Cela permet de désacraliser le savoir et de s’approprier des écrits parfois techniques et peu accessibles tout en les liant avec un vécu, des expériences.

Résumé :

Hier comme aujourd’hui, l’individu ne peut vivre sans liens. Il passe sa vie à s’attacher ̶ ou à se rattacher après une rupture ̶ à sa famille tout d’abord, aux proches qu’il s’est choisis par nécessité, par amour ou amitié, à sa communauté ethnique ou religieuse, à ses collègues de travail ou à ses pairs, aux personnes qui partagent les mêmes origines géographiques, sociales ou culturelles, et bien entendu aussi aux institutions de son pays. Autrement dit, l’être humain est anthropologiquement solidaire. Ses attaches lui assurent à la fois la protection face aux aléas du quotidien, et la reconnaissance de son identité et de son existence sociale.
Dans le sillage de Durkheim, Serge Paugam définit l’attachement social comme le processus d’entrecroisement de ces différents types de liens. En redonnant à cette notion une assise à la fois théorique et empirique, cet ouvrage fondamental, nourri de dix ans de recherche internationale, éclaire les multiples manières qu’ont les individus et les groupes de faire société. Il montre que ces liens libèrent le plus souvent, mais peuvent aussi fragiliser ou oppresser, se rompre ou se compenser. Leurs forces et leurs faiblesses sont inégales selon les classes sociales et elles varient selon les normes que chaque société se donne.
Au terme d’une enquête comparative inédite à l’échelle mondiale (dans trente-quatre pays), Serge Paugam renouvelle ainsi la réflexion sur le développement social, les inégalités, les luttes et les formes de résistance à l’oppression. Et il interroge finalement l’ambition universaliste lorsque les frontières de la solidarité humaine s’élargissent à l’échelle de la planète.