La notion de Herstory porte un regard critique sur le Grand Récit (History) qui, écrit du point de vue masculin, ne mentionne que peu les femmes et leur rôle dans l’histoire. Cette série de conférences veut lever le voile sur le processus de marginalisation subi par les poétesses et les femmes écrivaines en général, reflets de la condition féminine dans la société de l’Antiquité à nos jours. Mais il s’agira aussi de faire entendre ces voix et ce que la poésie leur a apporté en termes d’émancipation.
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Du textile au texte : tisser son émancipation
C’est dans les villages du district de Jiangyong (Chine), que le Nǚshū voit le jour : une écriture élaborée et pratiquée par les femmes, à partir du mandarin traditionnel, pour transcrire sur des broderies, des éventails – des objets d’artisanat, ce qui fonde leur quotidien : chants, légendes, vœux, joies et peines…
Le rôle social du Nǚshū nous rappelle combien l’écriture dépasse le cadre littéraire : elle contribue à faire communauté et à créer un patrimoine, une identité, une présence dans l’Histoire.
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Cette conférence sera présentée par Loan Diaz, entrecoupée de lectures de poèmes et de discussions autour des textes.
Vous pouvez d’ailleurs retrouver ici les poèmes qui seront lus lors de la conférence.
Elle est la troisième d’une série de quatre conférences qui exploreront cette thématique en avançant dans l’histoire. Elle sera enregistrée et accessible sur nos chaînes Peertube et Youtube.
Rendez-vous à la faculté de la Victoire à 19h, avec vos MASQUES et votre PASS (la faculté nous accueille sous ces conditions…)
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Petit plus : Loan vous invite à consulter la présentation des quatre conférences, sur la quelle vous retrouverez une bibliographie conséquente pour explorer le thème en détails.
