Sommes nous mal soigné.e.s ?

Évènement passé
23/02/2021 à 18:00 Les conférences
Ariane Puccini est l’une des autrice de Mauvais traitements, pourquoi les femmes sont mal soignées. Avec Delphine Bauer, elle ont mené une enquête sur les liens entre scandales pharmaceutiques et les femmes (cisgenres), et ce faisant, elle ont ouvert la boite de Pandore.
Cette conférence vous propose de participer à un échange mutuel : une conférence sur le bouquin, et en retour vos réactions et éventuels témoignages supplémentaires sur un phénomène trop invisible en France.
Depuis les essais cliniques jusqu’aux utilisations des médicaments, en passant par les institutions médicales, le corps des femmes (cisgenre) et les femmes en général sont les grandes oubliées d’un système fait pour les hommes.
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La conférence se fera en ligne, sur Zoom, via le lien suivant accessible dès 17h30 :
Si c’est la première fois que vous utilisez Zoom, pensez à venir en avance, pour prendre le temps de télécharger l’application !
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L’ouvrage :
Dépakine, Mediator, Distilbène, Agréal, Essure, Levothyrox… Les médicaments à destination des femmes constituent l’essentiel des scandales pharmaceutiques des soixante dernières années. Pour tout le monde, le Mediator résonne comme le scandale pharmaceutique de cette décennie. Mais qui sait que, derrière les milliers de victimes de cet antidiabétique utilisé comme un coupe-faim, se cache une très grande majorité de femmes ? Dernièrement, l’Androcur, prescrit contre l’hirsutisme (surpilosité), a défrayé la chronique en favorisant chez celles qui y avaient recours le développement de tumeurs au cerveau. Plus récemment encore, le Levothyrox, prescrit à 85 % à la gent féminine, s’est ajouté à cette litanie.
En France, le phénomène, invisible, reste hors des radars des autorités sanitaires. Ailleurs dans le monde, on s’interroge davantage. « Entre 1997 et 2001, 80 % des médicaments retirés du marché posaient plus de problèmes aux femmes qu’aux hommes », notait dans un rapport la Cour des comptes américaine. D’autres pays cherchent à connaître les raisons de la forte présence des femmes parmi les victimes des effets secondaires.
Il est grand temps de lancer l’alerte : de la fabrication du médicament à son utilisation, des laboratoires aux institutions en passant par les prescripteurs, quand le patient est une patiente, c’est tout un système qui déraille.