L’UPB en partenariat avec la Maison des Femmes propose :
Plus d'infosRendez-vous jeudi 02 mai à 15h30, à la bibliothèque de Mériadeck (85 cours du Maréchal Juin, 33000 Bordeaux) ! Inscrivez-vous auprès de la bibliothèque : 05 56 10 30 00
On arpentera le livre de Pierre Crétois : “La copossession du monde”, dans le cadre du festival La Fabrique du citoyen : https://bibliotheque.bordeaux.fr/agenda/les-evenements/la-fabrique-du-citoyen
Sapristi, mais c’est quoi un arpentage ?!
Il s’agit d’une technique de lecture collective et subjective d’un ouvrage scientifique qu’on aurait du mal à lire seuls. Un ouvrage est déchiré en autant de partie que de lecteurs. Chaque personne présente lit un extrait et en fait par la suite une restitution subjective. Cela permet de désacraliser le savoir et de s’approprier des écrits parfois techniques et peu accessibles tout en les liant avec un vécu, des expériences.
Résumé :
« La propriété ne doit pas être considérée comme la base première de la vie en communauté, mais, au contraire, comme une modalité du commun. »
Pierre Crétois s’intéresse ici à la tradition économique qui tient l’institution de la propriété pour souhaitable du fait des conséquences avantageuses qu’elle aurait pour la collectivité : en effet, elle serait capable de mettre fin au chaos qui régnerait là où tout est commun, et, par les limites qu’elle impose, elle serait également de nature à réunir spontanément les conditions d’un certain ordre social, l’ordre propriétaire.
Cette tradition morale et politique – formalisée à la fin du xviiie siècle par Jeremy Bentham, développée ensuite par John Stuart Mill, Henry Sidgwick et bien d’autres – est d’une importance capitale pour la construction de la pensée moderne et a largement inspiré la science économique. Or, bien que le concept de propriété soit assez peu questionné en économie, il y joue un rôle cardinal d’ordonnancement des sociétés en général et des marchés en particulier.
En présentant les défenses libérales et néolibérales de la propriété, il souligne leurs faiblesses et leurs conséquences délétères. Le souci de la justice – économique, sociale et environnementale – impose de cesser de considérer les choses comme absolument appropriables. Cela passe non seulement par la limitation du droit de propriété, mais surtout par la reconnaissance du fond commun de toute propriété.
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Le vendredi 3 mai, l’Université Populaire de Bordeaux accueille le conférencier gesticulant Guillaume Launay !
Rendez-vous à 19h au 14, rue des douves (ce n’est PAS la Halle des douves, c’est au 14 de la rue des douves. Donc au numéro 14, et pas à la Halle des douves).
Guillaume est rémunéré au chapeau, la soirée est donc à prix libre et conscient. Pas besoin d’adhérer à l’UPB ni de s’inscrire pour venir.
Diabétique depuis 24 ans, Guillaume vous emmène à la découverte de cette maladie trop invisibilisée. Guide de profession et passionné, il vous parlera aussi d’art et d’histoire ainsi que des grandes entreprises
et laboratoires qui font de notre santé un marché très lucratif. Grâce à ses expériences, il vous montrera les subtilités de cette maladie à travers les injustices sociales et le validisme.
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Rendez-vous vendredi 03 mai à 09h30, à la bibliothèque de Mériadeck (85 cours du Maréchal Juin, 33000 Bordeaux) ! Inscrivez-vous auprès de la bibliothèque : 05 56 10 30 00
On arpentera le livre de Gaël Giraud : “Composer un monde en commun”, dans le cadre du festival La Fabrique du citoyen : https://bibliotheque.bordeaux.fr/agenda/les-evenements/la-fabrique-du-citoyen
Sapristi, mais c’est quoi un arpentage ?!
Il s’agit d’une technique de lecture collective et subjective d’un ouvrage scientifique qu’on aurait du mal à lire seuls. Un ouvrage est déchiré en autant de partie que de lecteurs. Chaque personne présente lit un extrait et en fait par la suite une restitution subjective. Cela permet de désacraliser le savoir et de s’approprier des écrits parfois techniques et peu accessibles tout en les liant avec un vécu, des expériences.
Résumé :
Comment relever les extraordinaires défis que nous lancent les crises induites par la destruction de notre habitat planétaire ? Faut-il réviser le concept même de propriété privée ? Remettre en cause la souveraineté des États-nations ? Comment construire ensemble les institutions internationales qui permettraient de prendre soin de nos communs globaux que sont le climat mais aussi la biodiversité, la santé, les cultures et jusqu’à la démocratie ?
Car c’est elle qui, aujourd’hui, est menacée par notre refus d’inscrire des limites à la toute-puissance de la personnalité juridique, des techniques extractivistes et de la marchandisation du monde. Où trouverons-nous les ressources politiques, culturelles et spirituelles pour inventer ces limites et en faire une chance plutôt qu’une insupportable privation de liberté ?
Un tel projet exige de refonder l’utopie des Lumières. Et pour cela, de puiser à la source du christianisme, qui constitue l’une de ses matrices historiques. Il implique donc une révision de la manière dont le christianisme se comprend lui-même : expérience stylistique du retrait d’un Dieu qui s’efface pour nous ouvrir à un horizon démocratique qu’il nous revient d’imaginer ensemble ? Ou religion d’un Christ glorieux qui légitimerait une souveraineté politique autoritaire, carnivore, phallocratique et colonialiste ? Telles sont quelques-unes questions que pose ce livre.
Apprendre à y répondre participe peut-être de ce que les traditions bibliques nomment la sainteté.
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Le jeudi 16 mai à 19h, l’Université Populaire de Bordeaux vous invite à écouter et échanger avec Pascal Tozzi.
Ça se passe en amphithéâtre Denucé, à la faculté de la Victoire.
Nos conférences sont ouvertes à toustes, pas besoin de s’inscrire ni d’adhérer. Ni de payer. Nous aimons toutefois rappeler que l’activité associative demande du temps, de l’énergie, et de l’argent : nous mettons à disposition une boîte “prix libre” à l’entrée de tous nos événements.
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Pascal Tozzi nous fait l’honneur de venir le 16 et le 23 mai, pour deux conférences à propos de la non-violence.
Professeur à l’université de Bordeaux-Montaigne, habilité à diriger les recherches en science politique. Directeur adjoint d’une unité mixte du CNRS, il enseigne en Institut universitaire technologique au sein d’un département Carrières sociales.
Il a notamment publié deux ouvrages sur le sujet :
Plaidoyer pour la non-violence, publié chez Le Pommier :
Quand l’auteur m’a envoyé son manuscrit après les attentats de novembre 2015, je l’ai trouvé culotté. Et puis je l’ai lu, et j’ai compris. Compris qu’il était possible de ne pas se résigner passivement à la violence du monde, de la société ou de l’homme. Découvert que pratiquer la non-violence, ce n’était pas rester passif face à la violence, mais lui opposer une résistance implacable, au quotidien. Qu’être non-violent, ça se travaillait, au plus profond de soi, pour arriver à lutter, de tout son être, contre les entreprises de déshumanisation de tous les fauteurs de haine. Aujourd’hui, il y a urgence.
La non-violence face au terrorisme, publié chez Mayer Charles Leopold :
Une alternative pour rompre la spirale de la violence ? La non-violence reste pour beaucoup assimilée à un pacifisme béat, à une posture naïve, donc potentiellement dangereuse quand le terrorisme a déjà frappé. Pourtant, au regard de l’engrenage destructeur de la haine, il semble aujourd’hui crucial de considérer l’idée d’une réponse non-violente. Partant des événements récents, l’auteur propose d’analyser les racines du terrorisme actuel. Il interroge aussi les réactions sécuritaires ou guerrières que les États démocratiques opposent à cette menace, qui ne vont pas sans risques dès lors qu’elles déstabilisent durablement nos sociétés. Dans cette perspective, ce livre invite à ne pas tomber dans les pièges tendus par le terrorisme mais plutôt à reconquérir notre pouvoir d’agir contre la haine. Pour éviter la surenchère meurtrière, la non-violence est en mesure d’inspirer des réponses crédibles et responsables en contexte de crise et pourrait, à ce titre, faire partie des solutions face à la radicalisation et au terrorisme.
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Le vendredi 17 mai, l’Université Populaire de Bordeaux accueille le conférencier gesticulant David Rafier !
Rendez-vous à 20h au 14, rue des douves (ce n’est PAS la Halle des douves, c’est au 14 de la rue des douves. Donc au numéro 14, et pas à la Halle des douves).
David est rémunéré au chapeau, la soirée est donc à prix libre et conscient. Pas besoin d’adhérer à l’UPB ni de s’inscrire pour venir.
Handicap et inclusion : ces deux mots font-ils toujours bon ménage ?
La société devient inclusive quand la considération des personnes en situation de handicap devient une obligation.
Cette conférence gestic’ukulélé est le cri d’indignation de David, aveugle, animateur musicien et chanteur.
Enfant mal-voyant et aveugle à partir de 14 ans, David vous présente son parcours de vie jalonné de chansons qui l’ont aidé à surmonter son handicap visuel.
Intégration, insertion, milieu protégé, inclusion : a-t-il eu vraiment le choix des armes ?
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Le jeudi 23 mai à 19h, l’Université Populaire de Bordeaux vous invite à écouter et échanger avec Pascal Tozzi.
Ça se passe en amphithéâtre Denucé, à la faculté de la Victoire.
Nos conférences sont ouvertes à toustes, pas besoin de s’inscrire ni d’adhérer. Ni de payer. Nous aimons toutefois rappeler que l’activité associative demande du temps, de l’énergie, et de l’argent : nous mettons à disposition une boîte “prix libre” à l’entrée de tous nos événements.
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Pascal Tozzi nous fait l’honneur de venir le 16 et le 23 mai, pour deux conférences à propos de la non-violence.
Professeur à l’université de Bordeaux-Montaigne, habilité à diriger les recherches en science politique. Directeur adjoint d’une unité mixte du CNRS, il enseigne en Institut universitaire technologique au sein d’un département Carrières sociales.
Il a notamment publié deux ouvrages sur le sujet :
Plaidoyer pour la non-violence, publié chez Le Pommier :
Quand l’auteur m’a envoyé son manuscrit après les attentats de novembre 2015, je l’ai trouvé culotté. Et puis je l’ai lu, et j’ai compris. Compris qu’il était possible de ne pas se résigner passivement à la violence du monde, de la société ou de l’homme. Découvert que pratiquer la non-violence, ce n’était pas rester passif face à la violence, mais lui opposer une résistance implacable, au quotidien. Qu’être non-violent, ça se travaillait, au plus profond de soi, pour arriver à lutter, de tout son être, contre les entreprises de déshumanisation de tous les fauteurs de haine. Aujourd’hui, il y a urgence.
La non-violence face au terrorisme, publié chez Mayer Charles Leopold :
Une alternative pour rompre la spirale de la violence ? La non-violence reste pour beaucoup assimilée à un pacifisme béat, à une posture naïve, donc potentiellement dangereuse quand le terrorisme a déjà frappé. Pourtant, au regard de l’engrenage destructeur de la haine, il semble aujourd’hui crucial de considérer l’idée d’une réponse non-violente. Partant des événements récents, l’auteur propose d’analyser les racines du terrorisme actuel. Il interroge aussi les réactions sécuritaires ou guerrières que les États démocratiques opposent à cette menace, qui ne vont pas sans risques dès lors qu’elles déstabilisent durablement nos sociétés. Dans cette perspective, ce livre invite à ne pas tomber dans les pièges tendus par le terrorisme mais plutôt à reconquérir notre pouvoir d’agir contre la haine. Pour éviter la surenchère meurtrière, la non-violence est en mesure d’inspirer des réponses crédibles et responsables en contexte de crise et pourrait, à ce titre, faire partie des solutions face à la radicalisation et au terrorisme.
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EN GOGUETTE SIMONE — « Mieux vaut chanter faux et fort que bien et pas! »
Dès 19h au 14, rue des douves, le vendredi 24 Mai.
La buvette sera aussi de la partie 😉 (attention, on ne prend pas la carte bleue !)
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Une goguette c’est quoi ?
Tu prends une chanson connue…
T’enlèves les paroles…
Tu écris tes propres paroles…
Et tu la chantes !
A la Goguette on se retrouve donc autour d’une scène ouverte pour chanter ensemble et détourner sans vergogne des airs connus pour parler d’actualité internationale, nationale, locale ou intime. Pas besoin de chanter juste, ni bien, il suffit d’avoir quelque chose à dire et de le dire en chanson. Si désaccord il y a, on peut toujours répondre au goguettier… en chanson!
A vos crayons, à vos papiers, à vos coups de gueule, à vos coups de cœur : accourez à la goguette !
19h : atelier d’écriture et répétitions
20h30 : début des chants !
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Le samedi 25 mai, l’Université Populaire de Bordeaux invite le conférencier gesticulant Bernard Brunet !
Rendez-vous à 15h30 à la Maison éco-citoyenne.
Cette conférence est présentée en partenariat avec les Bibliothèques de Bordeaux dans le cadre du festival La Fabrique du citoyen : https://bibliotheque.bordeaux.fr/agenda/les-evenements/la-fabrique-du-citoyen
Co-fondateur en 1989 de la coopérative Sapie, élu et militant du mouvement coopératif, consultant en développement local, Bernard Brunet découvre la notion de communs en 2009 à l’occasion de l’attribution du prix Nobel d’économie à Elinor Ostrom.
Il n’a eu de cesse depuis, de travailler à faire connaître et partager cette approche différente de la propriété et de l’économie, qui lui semble constituer un formidable levier pour l’indispensable transition écologique et sociale de notre société.
En 2019 après avoir pris sa retraite, il crée sa conférence gesticulée “Tous propriétaires !” afin de toucher un public le plus large possible : voir la présentation vidéo.
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Le mercredi 5 mai à 18h30, nous vous donnons rendez-vous à la Bibliothèque de Mériadeck, dans l’auditorium, pour une table-ronde avec Pascal Nicolas-Le Strat, l’association RéPLIC (les doctorant·es de l’Université de Bordeaux) et nous-mêmes.
Cette rencontre est organisée en partenariat avec les Bibliothèques de Bordeaux dans le cadre du festival La Fabrique du citoyen : https://bibliotheque.bordeaux.fr/agenda/les-evenements/la-fabrique-du-citoyen
Face à la gravité des épreuves démocratiques, écologiques et sociales, les pratiques de recherche en sciences sociales doivent elles aussi se réinventer. Cet enjeu n’est pas l’affaire des seuls universitaires, mais de toutes les personnes qui tentent des alternatives et se mobilisent contre les inégalités et les injustices.
Comment concevoir un « faire recherche » qui soit au rendez-vous des luttes et des mobilisations, qui contribue au développement des communs et qui renforce le pouvoir d’agir des collectifs concernés ?
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